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Par Tonmo Eric, le 25.03.2018
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Par Tonmo Eric, le 25.03.2018
bonjour très révérend père !
je suis toucher par le charisme de père eudistes mais je suis au niveau de l' a
Par Mandazou Massengue, le 04.01.2016
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Par Rd Fr.Armand Sanda, le 03.01.2015
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Date de création : 16.01.2012
Dernière mise à jour :
07.08.2014
46 articles
« Il y eut un matin et il y eu un soir » (cf. Gn1-2) : ce fut la recollection qui marquait, du 17 au 20 Juin, la fin de cette année académique 2011-2012 et qui ouvrait conjointement, au théologat eudiste de Yopougon, les portes des grandes vacances.
« Duc in altum ». (Lc 5, 4) Cette injonction christique qui nous servit de coup d’envoi en début d’année (du 20 au 23 Octobre 2011), revient neuf mois plus tard pour non seulement évaluer son incidence sur chacun mais aussi pour sonner le glas de longs mois d’entrains intellectuels et d’engagements pastoraux. Monnayé avec brio par le Père Arsène Dosso, Curé de la paroisse St Mathias Kalimba Mulumba de Yopougon, ce leitmotiv d’une profondeur inouïe nous paraît encore comme un réservoir inépuisable de trésors, de sens et de significations, d’être et d’exister. En effet, ce thème relayé par Jean-Paul II dans Novo Millenio Ineunte, tout en interrogeant aujourd’hui notre confiance au Christ, peint une scène évangélique qui longtemps nous servira de toile de fond pour réfléchir d’une part sur notre identité de prêtre et d’autre part pour entrevoir une nouvelle approche pastorale fondée sur l’identité véritable du Christ. Par son intervention tripartite, le prédicateur nous a progressivement introduits dans le mystère de l’être-prêtre qui comme tel reste la réplique et la pérennisation de la missio redemptoris. Voilà pourquoi il consacra le premier jour à l’identité du prêtre : Appelé par le Père et envoyé par le Fils (Mt 28, 19), le prêtre, plongé dans le mystère même du Christ, situe la dynamique de son identité entre son esse (être) et son existé. Le sacerdoce est un don, un don de Dieu aux fidèles (1P2, 5) par lequel Dieu continue d’exercer au milieu de son peuple sa sollicitude paternelle et sa proximité compatissante. Par ce lien ontologique qui l’unit au Christ, le prêtre devient sacrement de la présence de ce même Christ. Inséré de ce fait avec une responsabilité particulière dans la dynamique trinitaire, le prêtre par son ministère, déploie une triple constance : christologique (parce que choisi, consacré et envoyé pour rendre efficace aujourd’hui la mission éternelle du Christ), pneumatologique (en raison de sa mission prophétique) et ecclésiologique (car appartenant de manière immédiate à l’Eglise universelle). Et c’est au cœur de cette vie toute donnée que le prêtre doit cultiver ce contact continuel avec la Parole de Dieu où il trouve la force pour sa foi et la nourriture pour sa vie spirituelle.
Quant à la deuxième journée, elle nous aura permis d’explorer l’identité du Christ : Pour vous qui suis-je ? Cette interrogation nous introduit chaque jour dans la quête et la connaissance de Jésus-Christ comme médiateur d’une alliance nouvelle ; alliance qui passe par la proclamation de son règne. C’est dans ce prisme de compréhension, que s’éclot l’herméneutique d’une continuité élaborée par trois papes à travers leurs apports de taille. Pour Paul VI en effet, les dimensions de la vie du Christ demeurent pour le prêtre des traits paradigmatiques. C’est pourquoi Jean-Paul II à son tour insistera pour que le prêtre demeure avec le Christ ; qu’il ouvre son cœur au flot de la grâce afin de permettre à la parole de Rédempteur d’agir en lui. Ce n’est qu’à cette condition – ajoute plus tard Benoît XVI – qu’il pourra évangéliser par son agir ; poser des actions de justice et de paix, de solidarité et d’amour qui sont et demeurent des marques profondes de l’appartenance au Christ. Pour ce faire, l’Eucharistie entend conserver une place centrale dans le chemin de la réconciliation, de la justice et de la paix. Cependant, loin d’être un sacrifice sanglant, elle est un repas sacrificiel où Dieu chaque fois réitère son amour incommensurable pour sa créature. Mais pour quelles créatures ? Sûrement des hommes spirituellement anémiés, asséchés par la misère et la souffrance, fourvoyés par l’incrédulité et étouffés par les griffes de la mort. Le filet de l’Evangile a pour rôle impérieux de les tirer tous de ces eaux mortifères et de les conduire à la lumière de la vie éternelle. Maintenant plus que jamais, pourra encore résonner dans chacun de nos cœurs les mots pleins de confiance de Pierre et de ses compagnons : « Maître, sur ton ordre, je vais jeter les filets. »
La troisième et dernière matinée a fait office de table ronde, récapitulant les deux premières journées, approfondissant des points mal saisis et apportant des perspectives de réponses à certaines interrogations soulevées par les séminaristes. Entre autres, comment concilier au sacrement de la pénitence et de la réconciliation la Psychologie ? Et quel est le type de prêtres qu’il faut à une Afrique toujours en ébullition ? Les avis sont partagés certes mais la constante qui ressort de toutes les réponses faites à la première question est qu’il ne faut pas s’emmurer dans un psychologisme de justification, mais qu’il faut plutôt jouer sur leur rapport de complémentarité. C’est une urgence que le prêtre tienne compte de la dimension psychologique tout en sachant que l’adoration eucharistique reste la véritable psychologie qui donne chaque fois de repartir de la Parole de Dieu. En ce qui concerne la seconde question, il faut d’abord corriger le visage du parasite, qui se prélasse dans un vil assistanat, qu’offrent souvent les ecclésiastiques africains. Chercher ensuite à être en harmonie avec l’injonction du Christ car le prêtre reste cet être de communion et de relation ; mis à part pour annoncer le Nazoréen, ce paria de la société.
Ce sont ces mots qui ponctuèrent notre recollection qui nous aura rappelé l’essentiel de notre engagement missionnaire et l’urgence d’une nouvelle théologie pastorale axée sur la réelle identité du Christ.